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Gard : Mélissa Brun-Boutin cultive la châtaigne dans les Cévennes

Au-delà des difficultés de la vente, Mélissa s'inquiète fortement du climat.

La menace du changement climatique

©ALICE GLEIZES

Les intempéries à répétition menacent l'exploitation. "En 2014, l'eau avait embarqué un hectare de filets et trois tonnes de châtaignes", alors que ces dernières représentent 70% de leur chiffre d'affaires aux côtés de la viande d'agneau et des fruits du verger.

Les mise-bas des brebis ont lieu entre janvier et février. Au printemps, ils partent "faire les foins". La récolte des fruits (pommes, framboises, coings...) occupe l'été. Mais la récolte des châtaignes se fait entre septembre et octobre lors des plus fortes pluies. "Bien que ce soit la sécheresse l'été, normalement à l'automne on est bien ici, il fait frais. Maintenant, on a l'impression d'être sous les tropiques. Il fait chaud, il pleut, puis il refait chaud. La châtaigne déteste ça. Tout notre versant sud en pâtit. Maintenant, pour que le châtaignier soit heureux, il faut qu'il soit sur du 600 à 1000 mètres d'altitude pour 400 à 800 avant."

Une menace pour leur profession. La solution serait de construire des bassins de rétention d'eau pour irriguer.

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